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Athos

     Armand de Sillègue d’Athos d’Autevielle est mon nom complet, mais on m’appelle simplement Athos. Il s’agit du nom d’un village entre Sauveterre-de-Béarn et Oraas, sur la rive droite du gave d’Oloron. Mon lieu de résidence se trouve à Béarn.

     Aux débuts des années 1600 mon père Adrien de Sillègue épouse la cousine germaine du comte de Tréville, fille d’un commerçant. Par la suite ils reçoivent deux fils : Jean et ensuite Armand, moi-même en 1615. Ma famille fait fortune dans le commerce local et grâce à cela nous avons successivement eu les titres de «marchands», puis de «nobles» et enfin «monseigneurs». Jean, étant l'aîné, c’est à lui que reviennent les seigneuries. Quant à moi, j’entre dans la compagnie des mousquetaires du roi grâce à mon oncle Tréville au début des années 1640.

Je trouve la mort lors d’un duel, trois ans après mon entrée chez les mousquetaires, en 1643 au Pré aux Clercs à Paris.

     Nous n’avons pas beaucoup d’informations concernant le véritable Athos, mais Dumas a su s’en inspirer afin de faire de lui un personnage de caractère, plein de bonnes intentions envers d’Artagnan mais un peu misogyne. En effet, Athos est le plus âgé des trois mousquetaires et a déjà été marié.

     Ancien comte de La Fère, je suis un peu comme le “chef” des trois mousquetaires. Dumas me décrit comme quelqu'un de taille moyenne, il dit que j’ai le menton dessiné, le nez droit et les yeux perçants. Je suis entré dans la troupe par désespoir et j’ai par le passé épousé Charlotte Backer, que tout le monde connaît sous le nom de Milady de Winter.

     Malheureusement notre histoire n’a pu durer, Milady a dépensé toute ma fortune et a abusé de moi. Je n’ai plus voulu avoir à faire à elle et j’ai donc été engagé chez les mousquetaires et me suis juré de ne plus me laisser manipuler par les femmes. Même si je suis quelque peu un homme séducteur, élégant et avec l'âme romantique. Je suis parfois d’humeur mélancolique, triste…je me laisse souvent aller à l’alcool lorsque je ne suis pas bien. On dit de moi que je suis noble mais quelqu'un d’hautain.

     D’Artagnan est pour moi comme un fils, il me demande toujours conseil et nous sommes vraiment très proches. Dumas me nomme dans son livre comme certainement le mousquetaire le plus déterminé des trois. Je n’hésite jamais à faire face au cardinal de Richelieu, pour moi il n’est ni inférieur ni supérieur. Il m’arrive souvent d’être amené à faire la morale à Aramis et à Porthos, mais ils sont très respectueux envers moi.

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