Cardinal de Richelieu

Mon nom complet est Armand-Jean du Plessis de Richelieu, bien entendu vous avez dû me reconnaître tout de suite. Je suis bien évidemment le cardinal-duc de Richelieu. Je suis né à Paris, le 9 septembre 1585. Mon père est François du Plessis et ma mère est Suzanne de la Porte, j’ai deux frères et trois sœurs.
En premier lieu, j’étais destiné à la carrière des armes, mais je deviens évêque de Luçon en 1607 parce que mon frère n’a pas voulu prendre cette place. Lorsque je suis délégué du clergé aux états généraux en 1614, la reine mère Marie de Médicis me remarque et me confie les affaires étrangères au Conseil en 1616. Je suis nommé cardinal en 1622.
Dès 1624, année où j’obtiens une vraie place et suis autorisé à participer au conseil de roi, je restaure l’autorité royale face à l’agitation de la noblesse. Puis je réalise de nombreux efforts afin de réconcilier Louis XIII avec sa mère, ce qui me vaut l’acquisition de la confiance du roi lors de la “Journée des Dupes” le 9 novembre 1630. Je réalise des réformes dans l’état et encourage le commerce, les arts et la littérature. Je suis à cette époque, un des hommes les plus puissants de l’Etat, qui n’est pas pour me déplaire.
C’est le 4 décembre 1642, que je meurs à Paris, laissant Mazarin me succéder.
Pour son roman, Alexandre Dumas garde de ce personnage son statut mais change le cours des dates, encore une fois. Il sauvegarde également le caractère hautain et le côté sournois de Richelieu.
Dans la fiction, je reste tel que je suis, mon caractère n’est pas changé. Je suis un homme intelligent, plein de ressources, rusé et quelque peu manipulateur. Mais je suis également quelqu’un de poli et véritablement déterminé à atteindre mes buts. Certaines personnes disent de moi que je suis hautain, mais il n’en est rien je vous assure. Je peux être de nature très jalouse. Je suis un homme de taille moyenne, beau, bien équilibré, avec un visage fin et long, un front large, de petits yeux, une moustache et une barbe en pointe.
Je suis un homme d’église, mais aussi un homme politique. J’ai été appelé par la reine-mère pour aider le roi étant donné qu’il était jeune à ses débuts. Je suis donc aujourd’hui le conseiller du roi Louis XIII et nous sommes très proches. Mais je n’aime pas sa femme : la reine Anne d’Autriche. Il est vrai que je lui ai fait quelques avances, mais elle n'a pas été véritablement réceptive.
Ce dont je m’occupe c’est surtout de la finance de l’Etat. Je dispose d’un réseau d’espions à travers le pays, et c’est ainsi que je peux suivre les faits et gestes des mousquetaires. Bien que je ne les aime pas particulièrement, j’éprouve tout de même une certaine fierté au fond, et les trouve malgré tout, très courageux. Je n’apprécie pas Tréville, il détient sa propre garde, or je voudrais que ce soit ma garde à la place des mousquetaires du roi. Il est en quelque sorte mon ennemi.
Ce qui me plaît, c’est de comploter contre certaines personnes, je trouve cela réjouissant. Pour cela, je peux compter sur Rochefort en qui j’accorde toute ma confiance et aussi en la pulpeuse Milady à qui je confie certaines missions. Elle est d’une certaine façon mon “agent secret”.
