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D'Artagnan

     Moi, Charles de Batz de Castelmore, je suis né vers 1615 au château de Castelmore, à Lupiac, dans ma Gascogne bien aimée, qui est l’actuel département du Gers que vous connaissez tous. Je suppose que vous ne savez pas réellement qui je suis… Si je vous parle de d’Artagnan, peut-être saurez-vous qui est-ce ? En effet, c’est bien moi. Ce nom me vient de ma mère, qui est Françoise de Montesquiou d’Artagnan. J’ai préféré utiliser lorsque j’ai été plus grand, son nom étant donné qu’il est bien plus connu que celui de mon père et m’offre plus de prestige. Effectivement, la famille de ma mère est vivement intégrée à la cour contrairement à celle de mon père.

     Vers 1640, alors âgé d’environ 25 ans, je décide d’aller à Paris et de m’engager chez les Cadets des Gardes-Françaises. Puis monsieur de Tréville, le capitaine de la compagnie des Mousquetaires du Roi m’affecte à la compagnie des Essarts des Gardes français à Fontainebleau. En 1644, une opportunité s’offre à moi et j’intègre la compagnie des Mousquetaires où je réalise une brillante carrière militaire, sous le règne de Louis XIV. Deux ans plus tard, Mazarin met un terme à la compagnie des Mousquetaires sous prétexte que le groupe est trop turbulent. Le cardinal, qui était chargé des Mousquetaires, me confie plusieurs missions aux côtés des chefs militaires. Peu de temps après, je rencontre le roi Louis XIV, qui m’accorde rapidement toute sa confiance. J’accompagne ensuite Mazarin à son exil à Brühl en 1651.

     Un an après, je deviens lieutenant aux Gardes-Françaises. En 1655, j’achète le titre de capitaine pour 80 000 livres. Cette somme m’est prêtée par des fidèles de Mazarin, notamment par Colbert. C’est en 1657 que la première compagnie des Mousquetaires est reformée avec environ 150 hommes. Je deviens le sous-lieutenant de la compagnie.

     J’épouse Charlotte-Anne de Chancelay en 1659 et j’ai deux fils avec elle. Malheureusement, nous nous séparons en 1665.

     En 1660, j’accompagne Louis XIV se marier à Saint-Jean-De-Luz. Puis en 1667 je deviens le capitaine-lieutenant de la première compagnie des Mousquetaires. Ensuite, je deviens le gouverneur de Lille et retourne sur les champs de batailles lors de la Guerre de Hollande en 1673. J’y suis tué par une balle en pleine gorge à Maastricht.

Aujourd’hui encore, le lieu de ma sépulture reste inconnu.

     Les Mémoires de d’Artagnan n’ont pas été écrites par lui-même, mais par Gatien de Courtilz de Sandras, 27 ans après sa mort et nous ne savons pas si tout ce qui y est écrit est vrai. Donc il est vrai que nous ne savons que peu de choses sur la vie du célèbre d’Artagnan. Alexandre Dumas lui invente son caractère, son apparence physique, ses habitudes ainsi que son comportement. Il s’inspire de sa vie pour écrire Les Trois Mousquetaires et change le cour des dates. Dumas change également l’âge de d'Artagnan puisqu’il lui donne 18 ans dans son livre, alors qu’il avait environ 25 ans en réalité lorsqu'il est allé à Paris.

     Dans son roman, Alexandre Dumas fait de moi, d’Artagnan, le personnage principal des Trois Mousquetaires. Il me décrit avec un visage long, des cheveux bruns et la pommette des joues saillante. Il décrit aussi mon nez crochu mais finement dessiné. Dumas me compare au célèbre Don Quichotte parce que tout comme lui, le rêve de gloire est très présent chez moi. J’ai quitté ma famille et ma région : la Gascogne, qui est une célèbre région dans la littérature pour ses hommes courageux et braves comme l’était Cyrano de Bergerac, entre autres. Je voulais à tout prix devenir un mousquetaire au service du roi Louis XIII. Je n’étais pas très riche et voulais également chercher fortune en montant à Paris.

     Je suis quelqu’un de vif et courageux. Je veux toujours atteindre mon but, de la volonté ce n’est pas ce qu’il me manque. Je n’ai peur de rien, Dumas dit de moi que je suis un aventurier téméraire et par la même occasion un combattant redoutable et impulsif.

Il est vrai que je suis une personne honnête, généreuse et toujours loyale envers le cardinal de Richelieu et le roi, Louis XIV. On me décrit également comme étant rusé et intelligent mais quelque peu sensible, fougueux, séducteur et on dit que je me laisse facilement manipuler par les femmes, surtout de par leur beauté. Comme avec la sensuelle Milady ou bien la discrète Constance Bonacieux, de qui je suis éperdument amoureux.

     La rencontre de mes trois acolytes s’est faite tout de suite à mon arrivée à Paris. Ils deviennent rapidement des modèles à mon égard et nous devenons très vite inséparables. Je retrouve en Athos une figure paternelle sur qui je peux compter et en qui je trouve un réel complice. La finesse d’Aramis me montre tout ce dont j’ai besoin d’apprendre sur la vie : il y a plus de fourberies et de complots que je ne le croyais. Enfin, Porthos, ,quant à lui, était moins présent dans mon apprentissage de la vie. Chacun des trois mousquetaires représentent une valeur que je souhaite posséder, grâce à ma rencontre avec eux, je deviens un homme à mon tour. Ce code de valeurs est inspiré de la chevalerie. Pour me faire une place au sein des mousquetaires et auprès du roi, il me faut être tenace et persévérant.

     Je me rends utile auprès de la reine de France : Anne d’Autriche me confie une mission importante que je réalise avec l’aide des trois mousquetaires. Il s’agit de récupérer les ferrets de la reine à Londres au duc de Buckingham.

Au fur et à mesure de mes aventures, j'acquiers de plus en plus de maturité et je deviens plus réfléchi en grandissant.

© 2016-2017 réalisé par Marion

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