Monsieur de Tréville
Mon véritable nom est Jean-Arnaud du Peyrer. Je suis aussi connu sous le nom de comte de Tréville ou de Troisville. Je suis né en 1598 en France. Mon père est Jean du Peyrer et c’est lui qui apporte le nom Tréville (ou Trois-villes) dans notre famille, puisqu’en 1607 il achète le domaine de Trois-Villes. Ainsi nous obtenons la noblesse étant donné qu’en Pays basque on peut l’acheter avec des terres.
Quelques années plus tard, en 1616, alors âgé de 18 ans, je pars à Paris et m’engage dans les Gardes-Françaises. Ainsi, je deviens mousquetaire et je participe au siège de la Rochelle où je m’y blesse. Quelques temps après, j’obtiens la confiance la plus totale du roi Louis XIII et en 1634 je deviens le Capitaine Lieutenant de la compagnie des Mousquetaires.
Les célèbre Athos, Porthos ou encore Henri d’Aramitz font partis de mon entourage. En effet Athos et Henri sont des cousins et Porthos m’est recommandé par mon beau-frère. Je dirige donc les Mousquetaires, la garde rapprochée du roi. J’intègre vers 1640 d’Artagnan à la troupe, et connaissant son père et son grand-père, je suis persuadé qu’il fera un bon mousquetaire. C’est en 1672 que je trouve la mort à Trois-Villes.
Dans son roman, Alexandre Dumas s’inspire de ce M. de Tréville pour le garder presque intact dans son histoire. Il ne change pas son rôle, ni son caractère. Nous savons aussi qu’il a connu d’Artagnan et était protecteur envers lui.
Je suis M. de Tréville, le commandant de la troupe des Mousquetaires. En effet, je dirige la protection rapprochée du roi. Ce dernier m’accorde une confiance totale. J’ai bien connu le père de d’Artagnan et c’est donc pour cela que son grand-père lui conseille de venir à Paris et de rejoindre les Mousquetaires. Je suis tout spécialement protecteur de d’Artagnan, étant donné que son père était un très bon ami. Quelques fois le jeune homme se confie à moi et me demande conseil.
Je suis quelqu’un de juste et droit, je n’aime pas les injustices. J’ai probablement un air sévère, mais c’est seulement pour gagner le respect de tous.