Porthos
Mon véritable nom est Isaac de Portau, mais tout le monde a pris l’habitude de me prénommer “Porthos”. J’ai vu le jour le 2 février 1617 à Pau. Ma famille est protestante, mon père est le secrétaire du roi et des Etats de Navarre mais également notaire général de Béarn. Mon père achète des seigneuries, afin de se placer dans la haute société. J’ai également un frère, Juan et une soeur, Jeanne.
Comme beaucoup d’hommes de mon âge je souhaite devenir militaire. C’est donc pour cette raison je rentre comme cadet dans les Gardes Françaises de la Compagnie des Essarts en même temps que d’Artagnan, dans les années 1640. Puis c’est en 1643 que je fais mon entrée dans la troupe des Mousquetaires du roi et je m’y retire trois années plus tard, en 1646 après la dissolution de la compagnie. Après cela, je me dirige vers le château de Lanne et y passe le restant de ma vie jusqu’à m’y éteindre quelques années plus tard.
Nous ne savons en effet que très peu de choses sur la véritable vie qu’a mené Porthos, nous ne savons même pas la date exacte de sa mort. Dumas a intégré ce personnage dans son histoire mais ne lui a pas apporté de rôle très important dans la vie de son personnage principal qu’est D’Artagnan.
Mon nom est Porthos du Vallon, j’ai 22 ans, j’aime les plaisirs de la vie, comme par exemple être en contact avec les femmes, je trouve cela agréable et il se pourrait que je fréquente un bon nombre de femmes. J’estime être vivement intégré à la société. Je suis attiré par l’argent, c’est quelque chose qui est indéniable. Je me considère comme quelqu’un de très bien, je n’irai pas dire que je suis le meilleur mais c’est tout comme, certaines personnes disent que j’ai trop d’admiration pour moi-même, mais non c’est simplement que je me trouve plutôt pas mal.
Dumas me décrit dans son livre quelque peu comme quelqu’un de débonnaire, de vaniteux, fort et hâbleur. Je suis aussi doté d’une grande bonté et toujours prêt à secourir les autres. Je suis présenté comme un homme rustre, de grande taille, avec une grande force et un compagnon fidèle, simple, droit, rude mais bon. On dit parfois de moi que je suis l’ombre d’Athos. Je ne possède pas réellement de rôle dans l’éducation du jeune d’Artagnan, je préfère ne pas me mêler de cette affaire.